Sète, comme à chacune de mes visites, je me promène aussi dans les rayons des deux librairies du centre-ville. Généralement j’en ressors toujours avec quelques livres. Cette fois ma découverte a eu l’effet de gommer un intervalle immense. Un nom sur la couverture d’un album de photographies dont le titre avait une consonance douce, Courir après la pluie de Magali Koenig, pour les photographies, et Blaise Hofmann, pour les textes.
Les images, les cadrages et même les pages ont une tonalité, tout comme une note de musique qui se répèterait avec variation. Étrangement réapparaissait du plus profond de ma mémoire le son de la voix de Magali tout en pensant que si nous nous croisions dans une rue on ne se reconnaitrait pas. Elle avait parcouru les paysages d’Asie Centrale entre le moment où nous nous étions rencontrés aux Rencontres d’Arles et maintenant. Le temps pour moi de me perdre dans mes convictions jusque dans les rues d’Ulaanbaatar.
Bon soir Felipe,
je suis très heureux d’avoir trouvé ton cite,
depuis 40 ans que je me demande qu’es tu devenu.
si tu as un moment,écris moi un petit mail pour reprendre contacte.
Amitiés.Antoine